Conserwa

23 partenaires représentant 11 pays différents:
Allemagne (Escarda technologies, UGOE - université de Göttingen), Autriche (ZSI - Centre pour l’innovation sociale), Belgique (APEO - Extraits de plantes agronomiques et huiles essentielles, CRA-W - Centre de recherche Agricole wallon, Uliège - université de Liège), Chypre (I-Dante Ltd, Stratagem Energy Ltd), Espagne (Biome Makers, CNTA - Centre national de technologie et de sécurité sanitaire, Unio - Union des agriculteurs et des éleveurs du pays de Valence), Finlande (université d’Helsinki), France (Actia - le Réseau français des Instituts techniques de l'Agro-alimentaire, [CTCPA], CNA - Centre national d’agroécologie, Easy global market, Neayi), Grèce (université de Thessalonique), Hongrie (Agrolynx, Campden BRI), Italie (Technoalimenti, Unibo - université de Bologne), Portugal (Société agroforestière de la vallée d’Asseiceira)

L’évolution vers des stratégies de gestion durable des adventices devient primordiale. L’agroécologie offre pour cela une approche unique et cherche à transformer les systèmes alimentaires et agricoles en fournissant des solutions à long terme.

Défi n° 1 : les pratiques agroécologiques sont déjà appliquées à des degrés divers. Cependant, l’adoption à grande échelle de la gestion agroécologique des adventices a pris du retard sur deux points : mauvaise compréhension de ses avantages et difficulté de mise en place optimale en fonction des situations.

Défi n° 2 : même les pratiques agroécologiques simples restent peu utilisées par les agriculteurs. Les obstacles à l’utilisation de celles-ci sont nombreux : instruments politiques inadéquats, manque d’instruments de marché et déficit d’infrastructures sociales permettant d’influencer l’apprentissage et la prise de décision par les agriculteurs.

Défi n° 3 : la gestion fiable des adventices par les herbicides devrait se compliquer en raison de l’augmentation du taux de CO₂ et du changement climatique (CC). Néanmoins, les implications pratiques du changement climatique sur les nombreuses alternatives non chimiques, faisant partie intégrante du désherbage agroécologique, n’ont pas encore été étudiées en profondeur.

Conserwa relèvera les défis mentionnés ci-dessous en :

• compilant un portefeuille de pratiques agricoles agroécologiques et en étudiant leurs combinaisons optimales et leur transférabilité, y compris leur adéquation aux scénarios CC ;
• soutenant la mise en œuvre de ces combinaisons et la mesure de leurs performances et de leurs impacts à l’aide d’outils innovants ;
• soutenant la gestion des connaissances et la communication entre les parties prenantes, dans le but ultime d’une prise de décision pratique et d’une évaluation d’impact ;
• étudiant les facteurs influençant la prise de décision des agriculteurs dans l’application de pratiques agroécologiques, en collaboration avec l’ensemble de la chaîne de valeur (transformateurs alimentaires et services de conseil notamment). Des études de cas couvrant toutes les régions biogéographiques et pédoclimatiques européennes et impliquant un large éventail de cultures et de systèmes agricoles seront lancées.

Un volet du projet Conserwa portera également sur la formation des agriculteurs, ainsi que sur l’élaboration des politiques publiques.