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Objectifs

L’utilisation des micro-organismes en tant qu’agents de conservation, capables de maîtriser l’écosystème des aliments aux dépens des espèces indésirables (flores pathogènes et d’altération), représente une technologie innovante, qui répond aux attentes des industriels et de la société et ouvre des perspectives d’applications innovantes.

Le RMT Actia Florepro fédère quatorze partenaires issus de quatre filières agro-alimentaires (produits carnés, de la mer, laitiers et végétaux) qui œuvrent pour lever les freins scientifiques, technologiques et réglementaires liés à l’utilisation des cultures de préservation.

Cet ensemble constitue un réseau d’expertise unique, à l’interface de la recherche fondamentale et de la recherche appliquée, travaillant sur la mise en œuvre des procédés de biopréservation pour une meilleure qualité et sécurité des aliments.

Cet objectif passe nécessairement par l’acquisition de connaissances sur les modes d’action des micro-organismes, tout comme sur les interactions entre les différentes flores constituant les écosystèmes microbiens des produits, en lien avec le procédé, la matrice et son environnement. De telles connaissances, situées dans une dimension nationale et européenne serviront de fondements à l’évolution réglementaire et sont indispensables pour aboutir à des applications industrielles. 

Ce RMT a démarré en janvier 2016 pour cinq ans. Il fait suite au RMT Actia Florepro labellisé sur la période 2009-2014.

Actions

Lever les verrous scientifiques
Mettre en place des travaux de R&D collectifs pour explorer les mécanismes d’action, les interactions microbiennes, les interactions avec la matrice alimentaire, le rôle des procédés sur la dynamique des flores microbiennes.

Donner une dimension européenne aux travaux
Positionner les travaux à mener dans une dimension européenne pour les projets de R&D à développer et pour les aspects réglementaires et législatifs.

Contribuer à une réglementation appropriée
Être moteur sur l’évolution de la réglementation concernant les cultures de biopréservation, en partenariat avec les pouvoirs publics (France/Europe) et les organisations professionnelles.
Positionner le réseau comme un lien entre les différents acteurs (recherche scientifique, industriels de l’agro-alimentaire et pouvoirs publics).

Évaluer les avantages pratiques, économiques et écologiques de la biopréservation
Évaluer les intérêts économiques et écologiques de l’utilisation de la fonction barrière des micro-organismes d’intérêt, en tant que technique alternative à certains additifs chimiques ou procédés.
Évaluer la faisabilité de la mise en œuvre à l’échelle produits et procédés.

Diffuser et valoriser les connaissances vers les entreprises et interprofessions de l’agro-alimentaire, les pouvoirs publics, la communauté scientifique, les acteurs de l’enseignement supérieur et technique (journées d’informations, tables rondes, publications d’articles techniques et scientifiques, colloques, formation).

Participation au programme de recherche financé par l’ANR 2017 : Pathofood « Décrypter l’hétérogénéité cellulaire et la distribution spatiale de pathogènes dans les matrices alimentaires en interaction avec les communautés microbiennes ».

Objectif : mieux comprendre comment l’hétérogénéité des populations de bactéries pathogènes influence leur implantation dans la matrice alimentaire.

Plus d'informations sur Pathofood.

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